"E megliu pane che cumpane !", il vaut mieux avoir du pain que ce qui va avec !
La céréale est la base de l’alimentation humaine mais aussi animale. Pendant de nombreuses années en Corse, la culture de la céréale était essentiellement tournée vers de l’auto-consommation par et pour les paysans eux-mêmes, sans jamais se destiner ni à l’industrie agroalimentaire ni à l’exportation. On voit encore les vestiges de ces récoltes dans nos montagnes. Dans les années quatre-vingt, cette agriculture a su évoluer avec le maîs, l’orge et le blé, à usage d’alimentation animale.
Ce séminaire vise à travailler sur les nouveaux besoins de la Corse en terme de production locale et d’enrichissement de notre politique agricole et économique.
Ce séminaire vise à travailler sur les nouveaux besoins de la Corse en terme de production locale et d’enrichissement de notre politique agricole et économique.
Ateliers avec Joseph Colombani président de la Chambre d'Agriculture, et François Sargentini, président de l'Odarc
Actuellement de petits projets existent, essentiellement sur la transformation d’alimentation du bétail et la mise en place d’une meunerie afin de transformer les céréales en farine, il s’agit donc de déterminer ce qui est possible d’entreprendre autour de trois axes de réflexion : « potentialités de la production céréalières », « alimentation du bétail », et « secteur agroalimentaire ».
"Au cours des cinq dernières années, la production céréalière en Corse a donné de 8 à 10 000 tonnes pures en grain, avec prédominance pour le maïs. Cette production excédentaire a servi essentiellement à l'alimentation du bétail. A savoir que les éleveurs ont recours à ce qu'on appelle des aliments composés : 50% de céréales et 50% de vitamines et minéraux. C'est actuellement ce qu'on importe sur l'île. Il y a donc une vrai réflexion à avoir sur la céréale.
Peut-on et doit-on envisager une fabrique locale?" une question que pose la Chambre d'agriculture à tous les acteurs directs et indirects de cette filière.
Maddalena Serpentini, la chargée de Mission de la Chambre, nous explique aussi pourquoi il est important de se poser ces questions communément. La problématique de la qualité se pose aussi, si fabrique de céréales il y a, avec un cahier des charges à respecter, réfléchir si en Corse nous voulons développer cette filière et comment, penser à faire une alimentation en locale, traçable, de qualité, et avec un bon rapport qualité prix.
"Créer une telle filière régionale, s'est aussi se questionner sur ceux qui vont y travailler, la manière de le faire, apporter les bonnes techniques, connaitre les sols, se poser des questions en terme de foncier, d'irrigation, penser à la quantité à produire aussi, se demander si une usine serait rentable, si on doit encourager les producteurs à s'engager sur cette voie. Aujourd'hui nous posons ensembles les jalons: il faut travailler aussi bien avec le producteur, l'éleveur, l'artisan boulanger, les financeurs, et identifier qui sont et seront les acteurs de cette grande aventure, les identifier, connaitre les attentes de chacun et dégager toutes les problématiques en terme d'alimentation animale mais aussi humaine" nous explique Maddalena Serpentini.
"Au cours des cinq dernières années, la production céréalière en Corse a donné de 8 à 10 000 tonnes pures en grain, avec prédominance pour le maïs. Cette production excédentaire a servi essentiellement à l'alimentation du bétail. A savoir que les éleveurs ont recours à ce qu'on appelle des aliments composés : 50% de céréales et 50% de vitamines et minéraux. C'est actuellement ce qu'on importe sur l'île. Il y a donc une vrai réflexion à avoir sur la céréale.
Peut-on et doit-on envisager une fabrique locale?" une question que pose la Chambre d'agriculture à tous les acteurs directs et indirects de cette filière.
Maddalena Serpentini, la chargée de Mission de la Chambre, nous explique aussi pourquoi il est important de se poser ces questions communément. La problématique de la qualité se pose aussi, si fabrique de céréales il y a, avec un cahier des charges à respecter, réfléchir si en Corse nous voulons développer cette filière et comment, penser à faire une alimentation en locale, traçable, de qualité, et avec un bon rapport qualité prix.
"Créer une telle filière régionale, s'est aussi se questionner sur ceux qui vont y travailler, la manière de le faire, apporter les bonnes techniques, connaitre les sols, se poser des questions en terme de foncier, d'irrigation, penser à la quantité à produire aussi, se demander si une usine serait rentable, si on doit encourager les producteurs à s'engager sur cette voie. Aujourd'hui nous posons ensembles les jalons: il faut travailler aussi bien avec le producteur, l'éleveur, l'artisan boulanger, les financeurs, et identifier qui sont et seront les acteurs de cette grande aventure, les identifier, connaitre les attentes de chacun et dégager toutes les problématiques en terme d'alimentation animale mais aussi humaine" nous explique Maddalena Serpentini.
Et pour n’en citer que quelques uns: l’Office de l’Environnement, l’Agence de Développement Economique de Corse, la société « I mulinaghi corsi », Corsoeuf, l’AOC Broccio, les Syndicats des Boulangers, les Syndicats des Jeunes agriculteurs, la société les Poulets Bastiais, et bien d’autres institutions.